XV de France : Il dénonce une «agression» de l'Afrique du Sud
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

L'arbitrage de Ben O'Keeffe lors du quart de finale de la Coupe du monde remporté par l'Afrique du Sud contre le XV de France continue d'être largement commenté. Ancien international, Alain Penaud pointe notamment du doigt une faute sur Jonathan Danty qu'il qualifie d'agression, estimant même que Pieter-Steph du Toit aurait du être expulsé.

La défaite a toujours un goût amer. Et pour cause, l'Afrique du Sud a privé le XV de France de réaliser son rêve de remporter sa première Coupe du monde, qui plus est à domicile. Les Springboks se sont imposés d'un petit point (29-28), mais les critiques sur l'arbitrage sont toujours importantes. L'arbitre néo-zélandais Ben O'Keeffe est effectivement pointé du doigt, et Alain Penaud, ancien ouvreur international et père de l'ailier Damian, revient notamment sur une « agression » de Pieter-Steph du Toit sur Jonathan Danty.

«C’est une agression»

« Je vais mettre de côté tous les gestes qui sont proscrits dans le rugby, comme les coudes en avant ou les coups de tête. Le coup de tête de Pieter-Steph du Toit sur Danty n’est absolument pas sanctionné. C’est une agression. C’est un peu la même que celle qu’il y avait eue il y a un an entre les deux. C’est un peu la même action sauf que là c’est encore pire parce que Danty s’est relâché du ballon. Là il y a rouge sans discussion, il n’y a pas besoin de bunker pour ce genre de situation », assure-t-il au micro du Super Moscato Show sur RMC.

«Il y a rouge sans discussion»

« C’était impossible pour Antoine Dupont d’avoir une libération rapide dans les rucks. À part en première période, où il y avait un peu moins d’actes d’antijeu de la part des Sud-Africains. Et il y a eu trois essais », ajoute Alain Penaud qui espère désormais que le XV de France se fera respecter dans les instances internationales : « On est trop gentils, il faut arrêter. N’hésitons pas aujourd’hui à pointer du doigt toutes les problématiques que l’on peut avoir avec certaines équipes ». 

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