Coéquipier de Wembanyama en équipe de France, un flop de la NBA se relance aux Hornets
Florian Barré

Frank Ntilikina ne renonce pas encore à la NBA. Sur les tablettes de l’ASVEL et des deux équipes de Belgrade, le meneur français, qui a passé les deux dernières saisons chez les Dallas Mavericks, vient de s'engager avec les Charlotte Hornets. D'après Adrian Wojnarowski d'ESPN, Ntilikina a signé un contrat partiellement garanti avec la franchise de Caroline du Nord.

Frank Ntilikina parvient finalement à garder une place en NBA pour la saison prochaine. C’est à Charlotte que celui qui se prépare actuellement pour la Coupe du monde avec l’équipe de France va tenter de faire son trou en relais de LaMelo Ball. Initialement, les rumeurs envoyaient le tricolore principalement du côté de l’ASVEL mais pas question d’abandonner de sitôt le rêve américain. Contrat d’une saison, partiellement garanti, d’après l’insider Adrian Wojnarowski, ce qui assure à Ntilikina une place pour le camp d'entraînement mais pas forcément pour la reprise de la saison NBA le 24 octobre.

Ntilikina n’aura pas répondu aux attentes…

En 47 matchs avec les Mavs la saison dernière, Ntilikina a récolté en moyenne 2,9 points, 1,3 rebonds, 1,2 passes en environ 13 minutes par match. Le joueur de 25 ans était le 8e choix des New York Knicks lors de la draft 2017, mais n'a pas répondu aux attentes. Il a participé à 211 matchs avec l'équipe et a connu 55 titularisations en quatre saisons, affichant seulement 5,5 points par match. À 25 ans, il s’agit donc peut-être de la dernière possibilité pour le Français de réussir à s’importer en NBA. Et quoi de mieux qu’une franchise comme les Hornets, en pleine restructuration ?

La franchise parfaite pour se relancer

Les Hornets, dont la majorité des parts ont été vendues par Michael Jordan depuis peu, ont fini avant-derniers de la conférence Est l'an passé, avec un bilan de 27 victoires pour 55 défaites. Derrière LaMelo Ball, la concurrence n'est pas féroce au poste de meneur. Ntilikina devrait réussir à gagner sa place, mais s'il n'y parvenait pas, des clubs européens pourraient se positionner pour recruter celui que l’on surnomme le French Prince.

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