OL : «Je pleurais», il se lâche sur son calvaire
Benjamin Labrousse

Auteur d’une saison plus ou moins contrastée à l’OL, Rayan Cherki n’en reste pas moins l’un des talents les plus prometteurs en France. Âgé de 20 ans, le numéro 18 s’est longuement livré ce jeudi sur ses passages compliqués en tant que footballeur, révélant au passage une anecdote poignante sur son entrée dans le monde professionnel.

Éternel espoir ? Depuis ses débuts avec l’équipe première de l’OL en 2019, Rayan Cherki a souvent alterné entre les hauts et les bas sur le terrain. Auteur d’une saison réussie en 2022-2023, le natif de Lyon se contente davantage de quelques minutes en fin de rencontre sous les ordres de Pierre Sage.

Rayan Cherki, un grand talent pointé du doigt

Malgré tout, Rayan Cherki, à seulement 20 ans, reste considéré comme l’un des plus grands talents du football français, mais aussi l’une des plus belles perles issues de la formation de l’OL. Parfois pointé du doigt pour son attitude désinvolte, parfois critiqué pour son jeu pas encore assez épuré, Rayan Cherki est sorti du silence. Ce jeudi, le magazine SO Foot dévoile un long entretien réalisé avec le numéro 18 lyonnais, tandis que ce dernier a abordé ses moments parfois très compliqués de footballeur professionnel.

« Je rentrais chez moi, je m’asseyais avec ma mère, et je pleurais »

« On ne se rend pas compte… Après les matchs, les joueurs ne peuvent pas dormir », a ainsi dévoilé, sans langue de bois, Rayan Cherki. « À chaque fin de saison, c’était pareil, hormis la dernière à cause de l’Euro Espoirs : je rentrais chez moi, je m’asseyais avec ma mère, et je pleurais. Parce qu’il fallait que toute la pression et la charge émotionnelle de l’année s’en aillent. Quand tu passes du monde des Bisounours à celui des professionnels, tu prends une sacrée claque par rapport à ça. Et on ne peut pas te préparer à ça », conclut le prodige de l’OL.

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