PSG : Motta, Pastore, Lavezzi, les signes du renouveau
La rédaction

Le Paris Saint-Germain va mieux, c’est désormais certain, après une belle performance en Ligue des champions et la confirmation, cet après-midi face à Evian (4-0). Il faut dire que le retour en forme de trois hommes aide considérablement Ancelotti.

Lavezzi dynamite les défenses
Il a connu des débuts délicats au PSG entre performances compliquées et blessures qui ont retardé son insertion dans le collectif parisien. Mais depuis quelques matchs, Ezequiel Lavezzi enchaîne les rencontres, retrouve le rythme et également un niveau de performance plus conforme aux 30 millions d’euros investis cet été. L’Argentin redevient le dynamiteur défensif qui faisait des ravages à Naples. Face à Porto, il avait été très bon à droite. Aujourd’hui contre Evian, c’est à gauche qu’il s’est mis en évidence, avec une force de percussion assez peu commune. En prime, Lavezzi montre une complicité évidente avec Ibrahimovic qui lui a permis de trouver le chemin des filets. Un match complet.

Pastore, la confirmation
On avait laissé Javier Pastore, après le match contre Porto, sur une prestation encourageante. Si l’Argentin avait brillé sur quelques passes, il avait connu quelques difficultés défensives dans son poste de milieu gauche. Aujourd’hui, Ancelotti a préféré l’aligner à droite, et Pastore a rapidement montré qu’il y était bien plus à l’aise. Défensivement, l’Argentin a régulièrement aidé Jallet et s’est montré très combatif. Surtout, offensivement, Pastore s’est souvent révélé très inspiré avec quelques gestes techniques de classe. C’est après un une-deux entre Pastore et Jallet qu’Ibrahimovic a débloqué le compteur. C’est sur une passe millimétrée de Pastore que Zlatan a aussi trouvé le poteau. Surtout, Thiago Motta a profité de son service parfait pour alourdir la marque. C’est désormais certain, Pastore retrouve la forme, et le jeu du PSG s’en ressent immédiatement.

Thiago Motta, le métronome
Avec l’émergence de Marco Verratti, la grosse forme de Blaise Matuidi mais surtout ses blessures à répétition, on avait presque oublié que le Paris Saint-Germain tenait en Motta un métronome qui avait été déterminant dans la deuxième partie de saison l’an passé. De retour aujourd’hui comme titulaire, Motta a livré une partition énorme. Le milieu italo-brésilien a été la plaque tournante du jeu parisien, dépassant allégrement la barre des 100 ballons joués (117 exactement !). Son pied gauche a fait merveille sur quelques passes et le 4-4-2 d’Ancelotti qu’il ne connaissait pas ne pèse pas sur son rayonnement. Et, cerise sur le gâteau, Motta a inscrit le troisième but parisien. Une soirée parfaite.