PSG : La malédiction brisée grâce à Luis Enrique ?
Thomas Bourseau

Avant le PSG mardi soir, aucun club français n’avait réussi à se qualifier pour le tour suivant en Ligue des champions en ayant perdu le match aller à domicile. Mais ça, c’était avant Barcelone et Luis Enrique qui est entré dans la tête de ses joueurs selon Vitinha. 

Luis Enrique est décidément l’homme des « remontada ». En 2017, alors que son FC Barcelone accusait un retard de quatre buts concédés lors du 1/8ème de finale aller face au PSG, le technicien espagnol réalisait l’impensable au Camp Nou le 8 mars 2017 en infligeant à son équipe actuelle, un 6-1. Et mardi soir à Montjuic, Luis Enrique est une nouvelle fois parvenu à inverser la tendance. 

Le PSG met fin à la malédiction en Ligue des champions pour les clubs français

Battus 3 buts à 2 à l’aller au Parc des princes, les hommes de Luis Enrique ont pris le meilleur face au FC Barcelone sur sa pelouse mardi soir grâce à un doublé de Kylian Mbappé et deux buts d’Ousmane Dembélé et de Vitinha. Au passage, le PSG est parvenu à briser une malédiction qui frappait les clubs français depuis toujours en Ligue des champions : parvenir à se qualifier pour le tour suivant après avoir perdu la première manche à domicile.  Pour CBS Sports, Vitinha a raconté à quel point le PSG est allé puiser dans ses ressources. « C'était, c'était vraiment un très bon match. Ce n'était pas facile. Nous savions que nous aurions un match difficile ici. Ce n'est pas facile de savoir que nous avons deux buts de retard et que nous devons travailler sur ce point dans un stade à l'extérieur, avec l'atmosphère et tout le reste. Ce n'est pas facile, nous savions que l'autre équipe était très motivée par un but ». 

«La clé de tout cela, comme l'a dit l'entraîneur avant le match, c'est notre tête»

En outre, le milieu de terrain du PSG a fait savoir que le mérite de cette détermination revenait en partie à Luis Enrique et sa consigne d’avant-match. « La clé de tout cela, comme l'a dit l'entraîneur avant le match, c'est notre tête. Nous devions rester calmes quoi qu'il arrive et nous l'avons fait, nous sommes allés chercher le but, en pensant seulement au but suivant. Le carton rouge nous a fait du bien et nous avons continué à travailler, parce que ce n'était pas facile de marquer et nous avons marqué un but, puis deux, nous avons gardé notre calme, puis nous avons marqué trois et quatre buts. C'est incroyable ce que nous avons fait ici ». 

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