EXCLU - F1 - Julien Fébreau : «Avec Grosjean et Villeneuve, je suis le passeur»
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

A quelques jours de débuter sa onzième saison aux commentaires des Grand Prix de Formule 1, Julien Fébreau s'est confié pour le10sport.com, en marge de la présentation du dispositif de Canal+. Le journaliste nous révèle notamment la façon dont il aborde la plus longue saison de l'Histoire de la F1 avec 24 week-ends de course. Mais cela n'effraie pas Julien Fébreau, toujours enthousiaste à l'idée de partager l'antenne avec ses trois principaux consultants.

A trois semaines du début de la plus longue saison de l'Histoire de la Formule 1Julien Fébreau s'est livré pour le10sport.com au sujet de la façon dont il appréhende sa onzième saison aux commentaires des Grand Prix sur Canal+. Le journaliste nous promet qu'il n'a aucune lassitude et qu'il est toujours autant motivé à l'idée de débuter une nouvelle année. Et cela tombe bien, cette saison, ce sont 24 week-ends de course qui attendent Julien Fébreau et ses trois consultants. En effet, en 2024, il partagera encore une fois l'antenne avec trois anciens pilotes qui alterneront aux commentaires à savoir Romain Grosjean, Jacques Villeneuve et Franck Montagny.

«J'ai toujours autant de plaisir et vraiment aucune lassitude»

« Honnêtement, cela ne change pas grand chose parce qu'on se prépare mentalement à vivre ça. Et puis on le fait avec beaucoup de passion. Cela peut paraître un peu niais de le dire comme ça, mais la passion me porte beaucoup. Donc c'est 24 occasions de vivre des expériences géniales et de les partager. J'ai toujours autant de plaisir et vraiment aucune lassitude. C'est ma 20e saison en Formule 1, mais j'ai zéro lassitude à aller partager ça. J'adore ce que je fais. Quand je vois une annonce comme Hamilton, ça me fait bouillir. Je ne vais pas dire "plus il y en a plus je suis content", on sait qu'on sera fatigué physiquement en fin de saison, mais ce sera de la bonne fatigue et on sait qu'on va vivre des moments incroyables. On est prêt à le faire, cela fait deux Grands Prix de plus, on va gérer, notamment ces triplettes de GP (enchaînement de trois Grands Prix en fin de saison, NDLR). Quand c'est pour vivre ce qu'on vit, honnêtement on est tellement privilégié et chanceux que la fatigue disparaît beaucoup plus vite. Il vaut mieux être fatigué de vivre ça que tout autre chose », nous confie Julien Fébreau avant d'évoquer la façon dont il appréhende le fait de changer régulièrement de consultants.

«Je suis le passeur et je dois faire la meilleur passe possible à celui qui va marquer le but»

« Maintenant, je connais bien nos trois principaux consultants donc je sais comment ils fonctionnent et je sais comment moi je dois fonctionner avec eux. C'est comme sur un terrain de football, je suis le passeur et je dois faire la meilleur passe possible à celui qui va marquer le but. On se connaît tellement bien qu'aujourd'hui, je sais comment agir avec un Jacques Villeneuve qui est vraiment sans filtre qui va tout bousculer donc je sais que par moment je vais temporiser en lui disant "Jacques quand même, vous ne pouvez pas dire ça !" Je sais comment on interagit et cela se passe très bien. Romain Grosjean, c'est la limousine parce que sa maitrise du sujet est telle que je peux à peu près le lancer sur tous les sujets et il aura quelque chose de passionnant à raconter. Franck Montagny a tellement d'énergie qu'il faut juste la canaliser, mais je préfère 1000 fois avoir quelqu'un qui déborde d'énergie et n'avoir qu'à cadrer, que quelqu'un qui serait totalement mou du genou et qu'il faudrait motiver. Donc Franck ça déborde de passion et d'enthousiasme. Et on adore ça donc ce n'est pas difficile d'interagir avec eux. On s'aime tous beaucoup, on a beaucoup de liens au-delà de l'antenne que ce soit avec Jacques, Romain ou Franck donc honnêtement c'est une gestion très simple dans les trois cas », ajoute Julien Fébreau pour le10sport.com.

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