XV de France : Un proche de Galthié craque et finit en larmes, il se lâche
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Le XV de France a du mal à digérer son élimination en quart de finale. Battus par l'Afrique du Sud (28-29), les Bleus ont quitté le Mondial par la petite porte, eux qui figuraient parmi les favoris de la compétition. Alors co-entraîneur des avants, Karim Ghezal a fondu en larmes après le coup de sifflet final. La fin d'un long parcours pour celui qui prendra la tête du Stade Français en novembre.

Le XV de France espérait aller plus loin que les quarts de finale. Mais comme il y a quatre ans, comme il y a huit ans, les Bleus ont échoué. Les hommes de Fabien Galthié sont tombés sur une solide équipe sud-africaine, qui a fait preuve de réalisme. Le coup de sifflet final a eu l'effet d'une catastrophe pour les Bleus, mais aussi pour le staff. Co-entraîneur des avants, Karim Ghezal, qui disputait sa dernière compétition, a fondu en larmes. 

« J'ai lâché mes émotions »

« J'ai toujours tout contrôlé. Et parfois on me l'a quasiment reproché. Quand on gagne en Angleterre (10-53, le 11 mars 2023), tout le monde était content après le dernier essai. Moi, j'étais déjà focalisé sur le goal-average et les rencontres suivantes. Là, c'est forcément différent. C'était fini, il n'y avait plus de match derrière. J'ai lâché mes émotions. On fait aussi ce métier pour être vivant, que l'on pleure ou que l'on soit heureux, d'abord avec un bruit étourdissant dans le stade puis celui du silence dix minutes dans le vestiaire après la fin du match comme c'était le cas ce soir-là » a-t-il confié dans les colonnes de L'Equipe. Mais aujourd'hui, Ghezal préfère retenir le positif. 

« J'ai vraiment savouré toute la Coupe du monde »

« Mon ami Antoine Battut (l'ancien deuxième-ligne) est venu me voir et il m'a dit : "Ce que tu as réussi à faire aujourd'hui avec un maul de 20 mètres contre les Boks, ça restera. " Parfois, on te dit que c'est une cicatrice mais c'est différent quand tu as donné tout ce que tu avais à donner. C'est aussi ce qui va peut-être me permettre de basculer plus vite. Tout ce que j'avais en tête, j'ai réussi à le faire. Et sur la construction du match, j'avais tout anticipé depuis longtemps. C'est aussi pour ça que j'ai vraiment savouré toute la Coupe du monde, hormis le match d'ouverture où il y avait une forme de pression évidemment normale » a lâché celui qui prendra la tête du Stade Français dès le 1er novembre.

Articles liés